Dernière mise à jour le 12 mai 2020
Certains établissements bancaires n’imposent pas systématiquement d’apport personnel aux personnes demandant un financement pour leur acquisition immobilière. Pour pouvoir bénéficier d’une telle disposition qui est généralement accordée aux jeunes actifs en CDI, aux investisseurs ainsi qu’aux épargnants disposant de très solides garanties, il sera indispensable d’être en mesure de présenter un dossier irréprochable en tout point.
Qui peut bénéficier d’un crédit immobilier sans apport ? Quelles sont les conditions à remplir et combien est-il possible d’emprunter par ce biais ? Toutes les réponses sont à retrouver ci-dessous.
Table des matières
Quelles conditions pour un crédit immobilier sans apport ?
Dans le cadre d’une demande de prêt immobilier, les banques vont étudier attentivement le niveau de revenus de l’intéressé, sa situation financière, la bonne tenue de ses comptes et seront également sensible au montant de l’apport pouvant être versé. Toutefois, certains établissements proposent des prêts sans apport et se chargeront de financer l’intégralité du projet ainsi que les frais associés. Ces dispositions ne s’adressent toutefois pas à tous les futurs acquéreurs de bien immobilier.
La possibilité d’emprunter sans apport ne sera toutefois autorisée par certaines banques que sous certaines conditions dont voici les principales :
Prêt immobilier sans apport : à retenir avant de souscrire
Suite à une demande de prêt, les banques requièrent en règle générale un apport représentant en moyenne les 10 % de la valeur du bien immobilier. Cette somme représente environ l’ensemble des frais d’acquisition impliquant les frais de notaire, les diverses taxes, etc…
La fameuse règle des « 10 % d’apport » est destinée à réduire le risque pris par l’organisme prêteur en cas, par exemple, de revente précipitée. Ce principe s’applique généralement pour les primo-accédants, à savoir les personnes qui acquièrent un bien immobilier pour la toute première fois.
L’achat d’un bien immobilier est la plupart du temps conditionné à l’apport personnel que l’acquéreur sera en mesure de verser. Compte-tenu de la faiblesse des taux d’intérêt, les banques acceptent quelquefois de financer l’intégralité d’une acquisition immobilière incluant les frais associés. Si la communication sur ce type de financement est très limitée, il est important de savoir que dans le cadre d’un crédit sans apport, les taux d’intérêt seront plus élevés que dans le cadre d’un crédit dit « classique ». La différence de taux pourra varier de 0,10 % à 0,20 % de plus.
Il faut toutefois souligner qu’il est possible d’atténuer ce taux plus élevé avec un prêt sans apport en souscrivant une assurance emprunteur moins onéreuse.
Compte-tenu des conditions plus exigeantes à remplir pour l’obtention d’un prêt immobilier sans apport, il est vivement recommandé de préparer attentivement son dossier de prêt et d’être en mesure de répondre à chaque question qui sera posée par l’organisme bancaire.
Qui est concerné par ce type de crédit immobilier ?
Les crédits immobiliers sans apport ne sont acceptés qu’après une étude approfondie du dossier du demandeur et l’accord ne se fera qu’au cas par cas. Toutefois, trois principales catégories de clients peuvent bénéficier d’un tel type de prêt. Il s’agit des jeunes actifs, des investisseurs ainsi que des épargnants.
Taux d’emprunt très bas : c’est le moment d’en profiter
Si la règle des « 10 % d’apport minimum » a longtemps été l’un des principes de base régissant le prêt immobilier, le contexte actuel de taux d’intérêt historiquement bas rebat totalement les cartes.
Avec des taux d’intérêt aujourd’hui de l’ordre de 1,35 % sur 20 ans et de 1,54 % sur 25 ans en moyenne, il n’a jamais été aussi facile d’emprunter et de devenir propriétaire. C’est désormais la règle des 110 % qui semble s’appliquer avec le prêt immobilier sans apport. Précédemment réservée à de rares emprunteurs, cette pratique semble se généraliser et la diminution de l’apport personnel coïncide avec un allongement de la durée des prêts.
Il faut savoir que si les banques accordent davantage de prêts sans apport, elles n’en demeurent pas moins toujours très attentives à la solvabilité des demandeurs.
Précédemment, l’apport était destiné à limiter le différentiel entre la valeur du bien et le capital restant à rembourser. Toutefois, le contexte actuel se caractérise par des prix de l’immobilier résolument tournés à la hausse et avec un risque faible de revente à perte pour l’emprunteur, ce qui rassure d’autant plus les banques dans leur perspective d’être remboursées.
En définitive, disposer d’un apport n’est plus une condition indispensable pour obtenir un prêt immobilier. Même si cette dernière ne sera pas utilisée en guise d’apport, l’épargne détenue par le demandeur lui permettra de mieux négocier son crédit auprès de la banque.
merci pour informations
TRES SATISFAIT