La locomotive de l’adoption du metaverse sera le B2B et non les particuliers, selon KPMG

La branche australienne du cabinet comptable KPMG pourrait bientôt organiser des réunions de direction et conclure des accords de plusieurs millions de dollars avec des clients dans le metaverse. La société analyse en ce moment comment cette technologie révolutionnaire pourra transformer son modèle commercial.

Metaverse : des applications business très prometteuses

A l’occasion d’une interview récente, James Mabbott, associé de KPMG Futures, a déclaré que l’entreprise voit un réel potentiel dans la technologie. Selon lui, elle est susceptible d’offrir de nouvelles méthodes d’interaction plus efficace pour les entreprises et les consommateurs :

« Je pense que les applications vraiment intéressantes vont concerner les interactions entre les entreprises(…) Et je pense que je pense en fait que c’est là que les profits sont à faire, encore plus que les applications axées sur les consommateurs. »

Mabbott a également déclaré que les interactions virtuelles sur les plateformes du metaverse pourraient non seulement révolutionner l’engagement des clients et la prestation de services, mais aussi potentiellement créer de nouvelles sources de revenus supplémentaires pour les sociétés.

« Nous cherchons à identifier les opportunités de création de nouveaux modèles commerciaux et de nouveaux actifs via cette technologie qui transforme fondamentalement la façon dont nous fournissons nos services, » a-t-il déclaré à Cointelegraph.

KPMG construit une équipe metaverse

La société vient de créer un tout nouveau poste au sein de l’équipe australienne de KPMG Futures, baptisé Head of Metaverse Future. C’est Alyse Sue qui a décroché le job, une cadre du Web3. Cette employée de longue date de KPMG s’est rapidement intéressée aux crypto-monnaies et à la Defi, notamment en créant des start-ups.

KPMG

Mabbott a déclaré que KPMG envisage de créer son propre metaverse pour faciliter les activités de l’entreprise.  Il a également noté que Sue pourra compter sur le soutien de certains des 90 membres qui composent l’unité Futures de KPMG. Outre le metaverse, elle est spécialisée dans l’intelligence artificielle (IA) et l’informatique quantique.

Les baisse récente des utilisateurs du metaverse n’est pas un souci

Cependant, la société explore également les opportunités potentielles d’utilisation de plateformes publiques. Le partenaire de KPMG a ajouté qu’il n’était pas trop préoccupé par la récente baisse de l’activité des utilisateurs de ces metaverses et les mauvais retours en termes d’expérience utilisateur :

« Lorsque vous regardez certains de ces espaces, la participation n’est pas particulièrement élevée pour le moment. Mais nous sommes dans une phase d’expérimentation vraiment intéressante… Ensuite, je pense qu’il y aura également une explosion en termes d’adoption, d’utilisation et d’application de ces technologies, » a-t-il ajouté.

Mabbott a également noté que l’utilisation de Google Meets, Microsoft Teams ou Zoom a considérablement augmenté depuis le COVID-19. Ces outils ne facilitent cependant pas l’immersion des utilisateurs :

« Avec le metaverse, vos sens sont en alerte, vous avez l’impression de partager un même environnement. C’est ce qui manque dans nos interactions actuelles avec Zoom. Ce sentiment d’être dans la pièce et de pouvoir lire le langage corporel des autres.  Je pense que ces technologies vont permettre de franchir cette étape, » a ajouté Mabbott.

Le metaverse devrait valoir 5 trillions de dollars d’ici 2030, selon un rapport de juin 2022 du cabinet de conseil international McKinsey. Alors que la banque d’investissement Citi est allée plus loin en estimant que le marché total de l’économie du metaverse atteindra 13 trillions à cette date.

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