Le gendarme financier sud-africain a classé les actifs de type crypto-monnaie dans la catégorie des produits financiers. La nouvelle a été rendue publique mercredi via la publication d’une annonce dans le journal officiel du gouvernement. Cet événement ouvre la porte à la création d’une législation complète sur les crypto-monnaies, selon Reuters qui relaie la nouvelle.
Les bases des futures lois crypto en Afrique du Sud
Dans ce bref avis, la Financial Sector Conduct Authority (FSCA) a déclaré qu’un crypto actif, qu’elle qualifie de « représentation numérique d’une valeur, » doit être réglementé en Afrique du Sud à compter de la date de publication de l’annonce. Les lois que les autorités ont annoncé vouloir introduire depuis 2 ans incluent l’application de contrôles des changes et la création d’une licence pour les bourses d’échange de crypto-monnaies.
Les organismes de surveillance financière du monde entier se demandent comment légiférer à propos des nouvelles monnaies et jetons numériques, dont les prix ont chuté depuis novembre de l’année dernière. Ces crypto-actifs ne sont en effet pas émis par une banque centrale ou une entité officielle, mais ils peuvent être échangés, transférés ou stockés électroniquement.
La législation sur les crypto-monnaies devrait être définie dans les mois à venir
Le sous-gouverneur de la Banque de réserve sud-africaine (SARB), Kuben Naidoo, avait déclaré à Reuters en mai que la réglementation des crypto-actifs était en bonne voie et pourrait entrer en vigueur d’ici 9 à 15 mois. Les régulateurs avaient annoncé leur intention de le faire en novembre 2020.
Il a ajouté que la SARB souhaite une réglementation des actifs de type crypto-monnaies pour empêcher le vol, le blanchiment d’argent et les impacts négatifs sur la politique monétaire. Les autorités craignent en effet qu’une crypto-monnaie trop populaire pourrait affaiblir les pouvoirs de la banque centrale.
« Il s’agit de la première étape juridique nécessaire pour intégrer le secteur des crypto-monnaies dans le cadre juridique sud-africain, » a déclaré Brent Petersen d’Easy Crypto, une plateforme d’achat et de vente de crypto-monnaies, dans une note.
Il a ajouté que l’obligation d’obtenir une licence s’appliquera aux plateformes de trading cryptos, ainsi qu’aux acteurs qui fournissent des conseils ou des services intermédiaires aux acheteurs et aux vendeurs d’actifs financiers numériques.
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