Crédit professionnel : à retenir avant de souscire

Dernière mise à jour le 6 novembre 2019

Destiné au financement d’un investissement professionnel qui peut être aussi bien matériel qu’immatériel, le crédit professionnel s’adresse aux PME, aux commerçants ainsi qu’aux travailleurs indépendants et artisans. Que peut financer ce prêt professionnel et quelles sont les solutions qui s’offrent aux professionnels dans ce domaine ? Pour tout savoir de ce crédit spécifique, une lecture attentive de cette page s’impose.

Qu’est-ce que le crédit professionnel ?

Comme évoqué plus haut et contrairement au prêt traditionnel, le crédit professionnel est réservé exclusivement aux professionnels évoluant dans certains secteurs d’activité :

  • Commerçants
  • Artisans
  • Professions libérales
  • Agriculteurs
  • TPE/PME/PMI

La taille ainsi que le statut de l’entreprise seront des critères conditionnant l’accès à cette catégorie de prêt. Les PME, les TPE ainsi que les PMI sont actuellement les entreprises qui ont le plus recourt à ce type d’emprunt. Qu’il s’agisse de financer des besoins d’équipements, des besoins immobiliers et même des besoins en trésorerie, l’emprunt professionnel s’imposera comme une solution adaptée aux contraintes et exigences de chaque profession.

Il faut savoir que l’appellation « Crédit professionnel » regroupe en fait plusieurs formes de prêt spécifique. Parmi ces dernières, il est ainsi possible de retrouver le crédit bancaire professionnel (crédit classique), l’affacturage (également appelé factoring), le crédit de trésorerie ou encore le leasing. Chacune de ces formes et leurs caractéristiques respectives seront développées dans les prochains chapitres.

Pourquoi recourir au crédit professionnel ?

Le crédit professionnel est une solution de financement que les petites entreprises ont tout intérêt à envisager pour réaliser certains achats et investissements indispensables à la conduite de leurs activités. Les besoins associés à ce type de crédit se déclinent en 4 grandes catégories :

Acquisition de matériels

Quel que soit le secteur d’activité considéré, le crédit professionnel peut servir à financer l’achat d’équipements sans lesquels la poursuite des activités ne peut se faire dans des conditions optimales. Il peut s’agir par exemple de machines ou de mobiliers entre autres.

Locaux professionnels

L’emprunt professionnel servira ici à financer des besoins immobiliers. A titre d’illustration, il pourra être ici question de l’acquisition d’un cabinet médical par un professionnel de santé ou celle d’un entrepôt dans le cas d’une PME ou d’une TPE.

Besoin trésorier

Cette catégorie va englober l’ensemble des besoins financiers qui sont impératifs pour la poursuite de l’activité de l’entreprise. Ce type de besoins va notamment être destiné à créer un fond de roulement, au financement d’une augmentation de capital ou encore à une acquisition de part sociale… Pour la consolidation de ses capitaux propres comme pour un besoin ponctuel de trésorerie, le crédit professionnel sera à envisager.

Acquisition de véhicule professionnel

Le crédit professionnel pourra également servir à financer l’achat de véhicules à des fins professionnelles. Qu’il s’agisse de besoins de courte durée ou durables passant impérativement par l’acquisition d’un ou de plusieurs véhicules, l’emprunt professionnel aura ici aussi toute son utilité.

Les différentes solutions de financement

Le financement de l’activité de l’entreprise par le biais du crédit professionnel va comprendre plusieurs types de crédits selon les besoins à honorer et les objectifs à court et moyen terme du demandeur. Ces derniers sont notamment le crédit amortissable, l’affacturage, le crédit/ bail ou leasing ou encore le crédit de trésorerie sans oublier le crowdlending.

Crédit amortissable : la solution classique

Le crédit amortissable est un prêt professionnel où le capital emprunté va être amorti dans le temps. Plus concrètement, l’emprunteur va rembourser, lors de chaque mensualité, une partie du capital ainsi que les intérêts avec une durée du prêt convenu dès le départ.

Le professionnel qui souscrit un tel crédit pourra opter pour un taux fixe ou variable.

  • Taux fixe : celui-ci sera invariable jusqu’au terme du crédit.
  • Taux variable : le taux d’intérêt fera l’objet d’un ajustement à la hausse ou à la baisse avec un montant des intérêts recalculé en permanence.

Le crédit amortissable possède plusieurs atouts pour le professionnel :

  • Le coût du crédit le moins cher du marché
  • Un crédit parfait pour les grands projets ou ceux sur le long terme (acquisition d’un immobilier)
  • Une grande flexibilité (possibilité de renégocier son taux d’intérêt ou de modifier le montant de ses mensualités)
Affacturage : flexibilité et apport immédiat

L’affacturage est une solution de financement beaucoup moins répandue que le crédit amortissable mais qui mérite d’être connue par les professionnels. L’affacturage va consister en la sous-traitance du compte client de l’entreprise à une société d’affacturage (également appelée « factor »). Cette dernière va ainsi se voir confier la gestion du compte client moyennant le versement d’une somme convenue entre les deux parties.

La société d’affacturage va notamment prendre à sa charge le financement des factures émises par les clients de l’entreprise mais aussi toutes les opérations de recouvrement des créances ainsi que l’intégralité de la gestion des encaissements.

L’affacturage présente différents avantages pour le professionnel :

  • Un gain de trésorerie sans délai
  • Une gestion du compte client assurée par une société spécialisée dans le domaine
  • Un gain de temps significatif qui pourra être consacré aux activités de l’entreprise
Crédit/bail ou leasing : la location avec option d'achat

Crédit bail mobilier

Si le leasing (ou crédit/bail) connait un essor indéniable auprès des particuliers et surtout dans le domaine de la concession automobile, cette pratique est depuis longtemps plébiscitée par les professionnels. Le leasing est une location avec option d’achat. Plus concrètement, le professionnel va pouvoir utiliser un équipement dont le coût d’acquisition est au-dessus de ses capacités de financement.

Dans le cas du leasing, c’est un organisme financier qui va alors acquérir l’équipement à la place du professionnel et qui va lui permettre de l’utiliser moyennant une redevance. Au terme du contrat établi entre les deux parties, le professionnel pourra soit céder l’usage de l’équipement sans acquisition à la clé, soit l’acheter en devenant son propriétaire sous réserve de régler un montant représentant la valeur résiduelle du bien.

Le crédit bail mobilier présente les avantages suivants :

• Le professionnel n’a pas besoin d’acheter le bien mobilier pour en faire usage dans le cadre de ses activités
• Pas de responsabilité en matière d’entretien de l’équipement
• Absence de charge impliqué par le fait d’être propriétaire

Crédit bail immobilier

Pour les biens immobiliers destinés à un usage professionnel, il est possible de les financer via le crédit bail immobilier. Dans le cas présent, ce sera la banque qui fera l’acquisition d’un bien immobilier au bénéfice de son client professionnel à qui elle louera les locaux durant une période fixée à l’avance. Le professionnel qui s’oriente vers cette solution aura l’opportunité de devenir propriétaire au terme de cette période locative.

Le crédit bail immobilier va permettre le financement de la totalité de l’achat du bien immobilier avec des échéances à régler tous les mois ou tous les trimestres par le professionnel et sur une durée comprise entre 8 et 15 ans. Le taux d’intérêt associé pourra être fixe ou variable.

Les principaux avantages du crédit bail immobilier sont les suivants :

• Une déductibilité totale des loyers versés via le compte de résultat de l’entreprise
• Un financement à 100 % de l’investissement immobilier de la société
• Un contrat cessible et modifiable selon les besoins de l’entreprise

Crédits de trésorerie : en cas de difficulté ponctuelle

Facilité de caisse

En cas de difficulté financière, une entreprise pourra recourir à une facilité de caisse. Destinée à financer sa trésorerie, il s’agit d’un crédit à utiliser sur des durées courtes. La facilité de caisse est soumise à l’accord préalable de la banque qui en fixera toutes les modalités de mise en œuvre (durée, montant, taux d’intérêt).

La durée d’utilisation de la facilité de caisse représente la plupart du temps quelques jours durant le mois. L’entreprise devra toutefois s’assurer que le solde de son compte redevienne créditeur le reste du mois concerné.

La facilité de caisse possède deux grands atouts :

• Offrir à l’entreprise une plus grande souplesse dans la gestion de sa trésorerie
• Prévenir tous les éventuels retards de règlement et autres décalages de trésorerie survenant de manière ponctuelle

Découvert

Une entreprise peut également procéder au financement de ses décalages de trésorerie via une autorisation de découvert. Celle-ci peut avoir une durée de plusieurs semaines à quelques mois selon les besoins. Pour profiter du découvert autorisé durant cette période, il est impératif de disposer d’un accord de la banque et d’avoir donné à cette dernière l’assurance que les comptes de la société sont en bonne santé.

Pour augmenter les chances d’acceptation par la banque, l’entreprise souhaitant bénéficier d’un découvert pourra justifier l’arrivée future d’une forte entrée d’argent ou présenter des garanties solides.

Le coût de ce type de découvert sera variable selon le montant demandé ainsi que la politique commerciale et tarifaire pratiquée par l’établissement bancaire. L’autorisation de découvert avec accord de la banque est une option beaucoup moins onéreuse qu’un cas de découvert non autorisé qui génèrerait différents frais (agios, commissions, etc …).

Crédit de campagne

Le crédit de campagne, quant à lui, est tout particulièrement adapté aux activités saisonnières qui se caractérisent par un fort décalage entre le moment des achats et celui des ventes. Dans le cas présent, l’établissement bancaire qui recevra la demande de l’entreprise souhaitera se faire présenter un plan de trésorerie relatant les dates ainsi que les montants précis des encaissements et des décaissements.

Cette précaution de la banque s’explique ici notamment par le fait que les risques de non-remboursement dans les délais impartis sont bien réels.

Dans le cas présent, le taux d’intérêt pratiqué par la banque sera accompagné d’une majoration qui fera l’objet d’une négociation entre les deux parties. De même, une commission sera prélevée au moment où le solde du compte de l’entreprise sera le plus fortement débiteur du mois.

Crowdlending : une alternative aux banques

Du fait de la crise financière et économique, les établissements bancaires ont de plus en plus de réticence à prêter aux entreprises. Dans ce contexte, le crowdlending apparaît comme une alternative de financement permettant de contourner la complexité des démarches bancaires. Il s’agit d’un emprunt contracté auprès de particuliers. Le crowdlending séduit les emprunteurs professionnels pour plusieurs raisons :

Des fonds rapidement obtenus

Le montage d’un dossier d’emprunt tout comme le nombre restreint d’informations demandées par les organismes pratiquant ce type de financement contribuent à l’obtention rapide des fonds souhaités.

Une totale indépendance vis-à-vis des banques

Le crowdlending offre davantage de liberté aux emprunteurs avec notamment une absence de contrat de prêt souscrit auprès d’un établissement bancaire.

Une absence de garantie

A la différence d’un dossier déposé auprès d’une banque, le financement via le crowdlending dispense les emprunteurs professionnels de présenter des garanties assurant l’organisme prêteur de récupérer ses fonds. De fait, davantage de demandeurs sont en mesure de présenter un dossier.

Aucune pénalité pour un remboursement anticipé

Ce type de financement permet de rembourser le prêt contracté à tout moment sans la moindre pénalité contrairement aux crédits souscrits auprès d’une banque.

Il faut savoir que ce type de financement ne pourra fonctionner qu’à la condition de présenter des projets vraiment uniques et solides afin de séduire les prêteurs particuliers.

 

Comment réussir sa demande de crédit professionnel ?

Préparer une présentation convaincante du projet

Dans un contexte où les banques cherchent à tout prix à réduire les risques en terme de non-remboursement des emprunts, il apparaît indispensable de réussir à convaincre l’organisme bancaire sollicité de la solidité du dossier présenté.

L’obtention d’un crédit professionnel sera ainsi facilitée par une bonne présentation du projet et une préparation rigoureuse de cette dernière qui mettra en exergue les points forts du projet. Le banquier devra, au terme de cette présentation, retenir 4 points essentiels :

  • La pertinence de la demande et le chiffrement précis du besoin
  • La cohérence et le réalisme du projet
  • La rentabilité attendue
  • La compétence des porteurs du projet

La présentation devra également intégrer le plan de développement du projet en détaillant notamment le plan d’actions, les prévisions de croissance ou encore les moyens prévus à court et moyen terme. De même, celle-ci devra être étayée par des données quantifiables et vérifiables (études réalisées, chiffres, etc …).

Avoir une situation financière solide à mettre en avant

C’est une évidence mais pour avoir toutes les chances d’obtenir un emprunt professionnel, l’entrepreneur devra assurer la banque de sa solidité financière. La structure financière du projet est l’un des critères de décision principaux dans l’acceptation ou le refus d’un prêt professionnel. Il faut savoir que les organismes bancaires exigent la plupart du temps que le demandeur engage lui-même au minimum 30 % du montant total de son besoin sans compter des garanties pour la couverture du montant exigé.

Ce n’est qu’après avoir une vision claire du projet présenté et de l’enveloppe financière souhaitée par le demandeur que la banque s’attachera à étudier la solidité financière du projet. A ce titre, cette dernière va notamment chercher à comprendre en détails les points suivants :

  • La justification du montant souhaité
  • La pertinence de l’opération compte-tenu de la santé financière de l’entreprise
  • La finalité du prêt professionnel (trésorerie, investissements, etc …)
  • Les garanties apportées en contrepartie du prêt et leur solidité

Rembourser un crédit professionnel

L’entrepreneur ayant souscrit un crédit professionnel a deux possibilités de rembourser ce dernier. Il s’agit du remboursement classique et du remboursement anticipé.

Le remboursement classique

Pour le remboursement classique, le bénéficiaire du prêt professionnel va se voir débiter les échéances à une fréquence convenue à l’avance (mensuelle, trimestrielle, semestrielle ou annuelle).

Dans ce cadre, l’entrepreneur devra s’assurer que le solde de son compte lui permette à chaque échéance d’être prélevé du montant convenu. Si, pour une quelconque raison, le professionnel ne dispose pas des fonds suffisants sur son compte, ce dernier devra contacter sa banque sans délai pour éviter tout rejet de paiement et les frais inhérents à ce type d’incidents.

Le remboursement anticipé

Pour qu’un entrepreneur ayant souscrit un prêt professionnel puisse réaliser un remboursement anticipé de ce dernier, il est impératif que cette possibilité soit explicitement notifié sur le contrat. En l’absence de clause mentionnant la possibilité de rembourser son prêt de façon anticipée, le professionnel n’aura pas d’autre alternative que de respecter ses engagements.

De plus, dans le cas où le professionnel ayant souscrit l’emprunt dispose du droit à rembourser ce dernier avant le terme fixé par le contrat, il sera hautement probable qu’un montant minimum soit imposé par la banque de même que des pénalités.

Courtier pour crédit professionnel : est-ce une bonne idée ?

banquier serrant main de son client

L’obtention d’un prêt professionnel est une démarche particulièrement chronophage et de plus en plus complexe. Pour gagner un temps précieux et trouver l’emprunt aux conditions les plus avantageuses, il peut s’avérer judicieux de faire appel à un courtier.

Ce spécialiste dans le secteur bancaire et financier jouera le rôle d’intermédiaire entre l’entrepreneur et les différents organismes de prêt, qu’il s’agisse des banques, des factors ou encore des plateformes de crowdfunding. En fonction des données recueillies auprès de l’entreprise, le courtier présentera, après ses prospections, plusieurs propositions au chef d’entreprise qui devra alors choisir celle répondant le mieux à ses attentes. Faire appel à un courtier pour ses besoins en financement professionnel sera avantageux pour diverses raisons :

  • Ce dernier aura un rôle de conseil pour l’entrepreneur
  • Il dispose d’une très bonne connaissance du marché et des différents organismes de prêt
  • Un soutien pour la constitution du dossier
  • Un gain de temps important
  • L’assurance de bénéficier d’un prêt avec les conditions les plus favorables

Bien évidemment, louer les services d’un courtier représente un coût supplémentaire. Il est important de souligner que ce professionnel ne sera rémunéré seulement qu’en cas d’obtention d’un financement. En terme de facturation, le courtier pratique généralement des honoraires représentant entre 1 et 2 % du financement obtenu.

Crédits professionnels spécifiques à certains domaines d’activité

Le prêt meunier

boulangerie

Dans le secteur de la boulangerie, il existe une alternative au prêt bancaire pour la création ou l’acquisition d’une boulangerie : le prêt meunier. Également appelé prêt minotier, le prêt meunier est un prêt que le boulanger va demander à un meunier avec, comme contrepartie, un engagement d’approvisionnement. Il s’agit d’une solution qui va permettre au boulanger d’ouvrir sa boulangerie en disposant d’un complément financier en plus de son apport personnel.

L’engagement d’approvisionnement va imposer au boulanger bénéficiant du prêt meunier de se fournir exclusivement auprès de la minoterie. Compte-tenu du montant à engager pour créer sa propre boulangerie (150 000 € en moyenne), faire appel à un meunier va permettre de disposer d’une avance de trésorerie pour le financement du fonds de commerce de boulangerie. L’aide accordée pourra également prendre la forme d’une installation d’une chambre chez le boulanger dans laquelle la minoterie pourra déposer les farines fournies. Le meunier pourra prendre à ses frais la mise en place d’une chambre de farine auprès du bénéficiaire du prêt meunier.

Compte-tenu des conditions toujours plus strictes imposées par les banques pour l’octroi d’un prêt professionnel, le meunier pourra cautionner les engagements que le boulanger aura souscrit, ce qui facilitera l’acceptation d’un emprunt auprès des organismes financiers.

Le prêt meunier est avantageux pour les deux parties :

  • Un partenariat entre meunier et boulanger propice au développement de la filière
  • Un financement alternatif pour l’installation du boulanger
  • Un écoulement de la production de farine assuré pour le meunier
  • Une fidélisation de la clientèle pour le meunier

Le prêt brasseur

brasserie

Le prêt brasseur se définit comme un prêt financier ou de matériel accordé par un fournisseur de boissons et qui va également permettre le financement d’une part du fonds de roulement du bar ou du restaurant bénéficiaire. Ce prêt est destiné à aider financièrement le propriétaire du bar ou du restaurant en début d’activité ou tout au long de cette dernière en fonction des besoins.

Le prêt brasseur s’accompagne d’un certain nombre d’engagement pour le demandeur tel que le fait de se fournir exclusivement auprès du prêteur et de réaliser des commandes minimales tous les ans. Aussi appelé « contrat de bière », le prêt brasseur va être formalisé par un contrat liant le brasseur et le restaurateur. Ce contrat fixera notamment la contrepartie de l’engagement du distributeur, la durée du contrat ou encore le volume minimum que le bar ou le restaurant doit impérativement commander au brasseur chaque année. La durée du contrat établi entre les deux parties ne pourra excéder les 5 ans.

A noter que le prêt brasseur s’accompagne de clauses fixant les sanctions financières en cas de non-respect de l’exclusivité auquel s’engage le restaurateur.

Les avantages du prêt brasseur sont de plusieurs ordres :

  • Le prêt brasseur est une alternative très intéressante au prêt bancaire classique de plus en plus difficile à obtenir (garanties très importantes, business plan à présenter, etc …)
  • Un accès privilégié au catalogue de produits du brasseur
  • Plusieurs grands groupes de distribution solides se partagent le marché (France Boissons, Elidis, Inbev, etc …)

Pour conclure

Obtenir un crédit professionnel est tout sauf une mince affaire, l’utilisation du comparateur de devis présent sur cette page permettra d’avoir une vision plus claire des différentes offres présentes sur le marché.

Il faut surtout retenir que les exigences des organismes bancaires dans ce domaine sont de plus en plus hautes et pour qu’un projet puisse être financé par ce moyen, l’entrepreneur devra préparer avec le plus grand soin son dossier comprenant une définition claire et précise de ses besoins, toutes les pièces comptables attestant de la bonne santé de l’entreprise, etc…

Simulation de crédit professionnel

2 réflexions au sujet de “Crédit professionnel : à retenir avant de souscire”

  1. avec mon mari nous allons reprendre une boulangerie en Ardèche qui à un fort potentiel de développement car c’est le seul commerce du village et village alentour

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    • super idée, avec ma femme on a repris une boucherie chevaline dans le cantal, je vous confirme qu’en étant le seul commerce de bonne viande du coin vous ne pouvez pas faire faillite. une bonne banque qui vous soutient dans votre affaire est un très gros plus aussi. Bon courage à vous Parra.

      Répondre

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