L’économie en chute libre du Liban montre à quel point Bitcoin peut être utile Et

Même si l’inflation a quelque peu changé la donne, jusqu’à présent l’intérêt d’avoir quelque chose comme Bitcoin ne saute pas aux yeux dans les économies développées. Il en va tout autrement dans des pays en pleine tempête, comme le Liban. La Suisse de l’Orient doit son surnom à sa topographie plutôt qu’à sa stabilité financière. Ici, Bitcoin et les crypto-monnaies sont devenus une évidence. Cet article très fourni de CNBC le prouve à foison.

Un système bancaire libanais en perdition

Au printemps 2020, les banques libanaises ont fermé. C’est toute l’économie qui est paralysée depuis. Même la réception d’argent de l’étranger est problématique, car il risque d’être gelé à destination. De nombreux Libanais ne peuvent accéder à leur agence bancaire, qui est fermée. Et lorsqu’on appelle le numéro qui se trouve sur la porte, personne ne répond. Le système sans permission de Bitcoin est donc une aubaine pour les Libanais, qui l’ont saisie à deux mains.

Selon de nombreux experts financiers, les banques libanaises sont déjà mortes. Les citoyens qui y possèdent de l’argent risquent donc de tout perdre. Les autorités étant elles-mêmes en faillite, elles ne pourront compenser les pertes des clients.

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Liban : une monnaie qui a perdu 95 % de sa valeur

Pour ne rien arranger, la livre libanaise a perdu 95 % de sa valeur au cours des 30 derniers mois. Le salaire minimum, qui s’élevait en 2019 à 450 $, vaut aujourd’hui 17 $. Cette année, on estime que l’inflation libanaise sera à 3 chiffres. Conserver son argent en Bitcoin, malgré la volatilité (relative depuis peu), semble donc être une bonne idée pour l’immense majorité des Libanais.

Quand ils le peuvent, les utilisateurs de Bitcoin demandent à être payés en BTC. Grâce au Lightning network, de petits montants peuvent être transférés à des frais compétitifs.

Les banques siphonnent tout l’argent

Retirer des dollars d’une banque, quand c’est possible, signifie recevoir une infime partie de ce que l’on possède. Les « taux de change » font qu’au final, on touche de 10 à 15 % de la somme initiale. Certains Libanais désespérés doivent presque entreprendre des vols à main armée pour récupérer ce qui leur appartient. Mohamad El Chamaa, un journaliste de 27 ans, a déclaré à CNBC :

« L’un des plus grands regrets que j’ai est de ne pas avoir retiré mon argent en totalité (3.000 $) avant que la crise se manifeste, » a déclaré El Chamaa, étudiant de l’Université américaine de Beyrouth. « Je me doutais de ce qui allait arriver , parce que la banque a commencé à me ponctionner un petit pourcentage à chaque retrait en dollars un mois avant  la crise, ce qui était plutôt étrange. »

Conclusion

Bitcoin, dans un tel environnement, exhibe toutes ses qualités. Rien ne dit que nous allons connaître un jour le sort du Liban. Avoir une partie de son épargne en cryptos est cependant une assurance contre une telle issue.

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